L'appartement d'un collectionneur à Dax et son salon de thé.
Laurent VAGINAY, OptimHome, et Kévin LAUSSU, historien de l'Art, Malaye ! Patrimoines, ont l'honneur de vous présenter cet exceptionnel appartement établi dans le centre historique de Dax et son salon de thé. Les deux biens pouvant être séparés, L'appartement de 389m2 au prix de 632000 euros et le salon de thé d'environ 200m2 au prix de 318000 euros.
L'immeuble offre une façade particulièrement sobre et discrète. Délimitée par des chaînes de pierre, elle met en scène une baie et son balcon ornée d'entrelacs en fer forgé. Ce que l'on voit n'est qu'une modeste partie d'un ensemble plus étendu qui formait, autrefois, le tout premier grand magasin de la cité thermale. Pour comprendre cette histoire, il convient de revenir 150 ans en arrière.
Entre 1874 et 1876, Michel Peyroux (1831-1918) fait ériger à l’angle des rues Saint-Vincent et d’Eyrose un bazar connu sous le nom de « Maison Universelle et Nouvelles Galeries ». Adossé à la maison natale du poète Émile Despax (1881-1915), l’immeuble ne comporte alors qu’un étage, desservi par un balcon filant sous mansarde. Il propose un large choix de produits en tous genres.
Le succès de cette entreprise pousse Michel Peyroux à ouvrir plusieurs succursales à Tartas et Saint-Vincent-de-Tyrosse. Associé à son fils Albert (1858-1928) il fonde en 1896 la société Peyroux, Père et Fils dans le but de vendre dans ses établissements de Dax et Biarritz, maints articles de bazar en gros et au détail.
Dans le sillage de son père, Albert fonde le 4 mai 1899 sa propre société qu’il nomme A. Peyroux et Compagnie. Quittant alors Dax il se retrouve à la tête des magasins de nouveautés de Biarritz-Bonheur, des Nouvelles Galeries de Saint-Jean-de-Luz et des Galeries Françaises d’Oloron. Il fait construire à Dax la Villa Marguerite, œuvre de l’architecte Alfred Levannier.
Le nom disparaît des annuaires vers 1903-1904 tandis que l’enseigne « Nouvelles Galeries » est apposée sur la modeste façade en pierre de l’immeuble suite à son rachat par la célèbre enseigne parisienne.
Des travaux considérables d'agrandissement sont alors entrepris afin d'ouvrir le magasin sur la rue d'Eyrose et la rue Neuve.
Bâtie dans un goût académique, ces extensions soignées signalent au passant l'importance du commerce qui occupe désormais la moitié de l’îlot urbain.
Avec ses salons baignés de lumière et sa façade vibrante, les Nouvelles Galeries ont totalement bouleversé la conception architecturale dacquoise. Dotées d’une structure en charpente métallique qui dégage un plan libre, elles s’inscrivent dans le sillage des premiers buildings américains.
C'est donc au cœur de l'une de ces ailes dévolues à l’entrepôt des marchandises qu'est aménagé ce spacieux appartement de conception résolument contemporaine.
Situé à l'étage au dessus d'un ancien salon de thé, il est traversé par un corridor ouvrant sur un bureau, une chambre et sa salle de bain, un grand dressing, et de multiples pièces techniques.
Au bout du couloir aux lames de bois exotique, se tiennent les pièces de réception, spacieuses et lumineuses. Elles forment un plan libre dégageant au droit d'un pilier plusieurs salons. La cuisine ouverte ponctue l'extrémité de l'appartement.
L'étage supérieur réserve de plus agréable volumes encore. Profitant de l'espace dégagé sous la nef charpentée des combles, l'aménagement réalisé met à l'honneur les charpentes dans un vaste environnement blanc immaculé.
Jouant sur les niveaux, une estrade parquetée divise d'un côté, un coin lecture ouvert sur le corridor, de l’autre trois chambres et une salle de bain.
Les espaces ont ingénieusement été façonnés comme des modules de vie indépendants nichés sous l’ample tente que forme la toiture.
Pour accroître encore la luminosité, les cloisons des chambres bénéficient de vitrages hauts permettant de diffuser un éclairage naturel dans le couloir.
La pièce d'eau de ce niveau est particulièrement soignée avec ses revêtements en céramique et sa douche à l'italienne centrale qui autorise une expérience de bain libérée de toute cloison.
Quelques détails décoratifs anciens viennent égayer cette habitation à l'instar des ferronneries en « L » entrelacées qui constituent les gardes-corps de l'escalier et du balcon, ou bien encore ces piliers en fonte de facture industrielle hérités de la structure métallique de l'ancien magasin.
Cet appartement savamment décoré offre un confort et un espace de vie hors norme sur le marché dacquois. Rénové avec goût et un sens de l'épure manifeste, il s'y dégage un sentiment d'aisance et de tranquillité. L'un des ces endroits privilégiés dépourvus d'ornements inutiles et préservés des clameurs de la ville.
Notice historique/technique et photographies réalisées par Kévin Laussu, Malaye ! Patrimoines, tous droits réservés, 2023.
Les honoraires d'agence sont à la charge de l'acquéreur, soit 4,72% TTC du prix du bien.
Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www. georisques. gouv. fr.
Contactez Laurent VAGINAY Entrepreneur Individuel à Responsabilité Limitée, Agent commercial OptimHome (RSAC N°497 920 678 Greffe de DAX) 06 84 41 19 97 https://www.optimhome.com/conseillers/vaginay (réf. 545099 )