Investir en SCPI dans l'immobilier reste une solution attractive pour se constituer un patrimoine locatif sans gérer les biens au quotidien. Surnommée la "pierre-papier", elle offre diversification, revenus potentiels et accès à des immeubles professionnels difficilement accessibles en direct. Cet article explique concrètement ce qu'est une SCPI immobilier, comment elle fonctionne et quels sont ses avantages et risques.
Qu’est-ce qu’une SCPI et comment fonctionne ce placement immobilier ?
Une SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) est un organisme de placement collectif qui collecte des fonds auprès d'épargnants pour acquérir et gérer un parc immobilier destiné à la location. Sur le plan juridique, la SCPI prend la forme d'une société non cotée gérée par une société de gestion agréée par l'AMF ; elle est souvent qualifiée de "pierre-papier" car elle donne accès à l'immobilier via des parts plutôt que via la détention directe d'un bien.
Le fonctionnement repose sur la mutualisation des risques : chaque associé détient des parts de SCPI et perçoit une quote‑part des loyers (versements souvent trimestriels). La société de gestion assure l'acquisition, la gestion locative, les travaux et l'entretien, en contrepartie de frais (souscription et gestion).
La valorisation des parts évolue en fonction de la valeur du patrimoine et du taux d'occupation financier des immeubles. Un délai de jouissance (généralement 3 à 6 mois) sépare souvent la souscription du début du versement des dividendes.
Les différents types de SCPI et leurs objectifs d’investissement
Les SCPI se répartissent en grandes catégories qui répondent à des objectifs distincts :
- SCPI de rendement : visent à générer des revenus réguliers via des immeubles d'entreprise (bureaux, commerces, santé, logistique). Idéales pour des revenus passifs et la recherche de rendement locatif.
- SCPI fiscales : investissent dans des biens éligibles à des dispositifs fiscaux (Malraux, Denormandie, déficit foncier). Attention : le dispositif Pinel est arrêté depuis le 1er janvier 2025 ; certaines SCPI Pinel peuvent toutefois encore présenter des contraintes spécifiques.
- SCPI spécialisées ou thématiques : ciblent un secteur précis (hôtellerie, résidences seniors, santé, logistique). Elles peuvent offrir des opportunités de performance mais présentent un risque sectoriel plus concentré.
- SCPI diversifiées et régionales/internationales : répartissent les investissements sur plusieurs types d'actifs et territoires, réduisant le risque lié à une seule classe d'actifs ou zone géographique.
Chaque type répond à une stratégie : revenus immédiats, optimisation fiscale ou plus-value à long terme. Le choix doit s'aligner sur l'horizon d'investissement et le profil de risque.
Comment acquérir des parts de SCPI ?
Plusieurs modalités d'acquisition sont possibles, offrant de la souplesse selon le budget et la stratégie patrimoniale :
- Achat au comptant : paiement intégral des parts à la souscription.
- Achat à crédit : recours au crédit immobilier affecté aux parts de SCPI, permettant effet de levier et déductibilité des intérêts (sous conditions).
- Démembrement (nue-propriété/usufruit) : solution patrimoniale pour optimiser transmission ou revenus différés.
- Via un contrat d'assurance‑vie ou un PER : permet d'intégrer la SCPI dans un enveloppe fiscale avantageuse pour certains horizons.
Depuis l'ordonnance de juillet 2024, il n'existe plus de montant minimum légal pour souscrire une SCPI, mais les sociétés de gestion fixent généralement un ticket d'entrée (souvent entre quelques dizaines et quelques centaines d'euros par part, ou plusieurs centaines d'euros selon la SCPI). Pour souscrire, on passe par la société de gestion, une banque, un conseiller en gestion de patrimoine ou une plateforme spécialisée ; les documents usuels demandés sont pièce d'identité, justificatif de domicile, RIB et justificatif de l'origine des fonds.
Enfin, comparez toujours les frais de souscription, les frais annuels de gestion et les conditions de revente avant de finaliser l'achat : ces éléments influencent directement le rendement net de votre investissement immobilier collectif.
Quels sont les avantages et les risques d’investir en SCPI ?
Investir en SCPI immobilier présente de nombreux atouts pour l'épargnant qui souhaite accéder à l'immobilier sans en assumer la gestion quotidienne. Parmi les principaux avantages : diversification du patrimoine, accès à des actifs d'entreprise (boursiers ou non), perception de revenus passifs, mutualisation des risques locatifs et possibilité d'utiliser l'effet de levier via le crédit.
La gestion déléguée par une société de gestion permet de se dégager des contraintes opérationnelles (recherche de locataires, travaux, relances). De plus, certaines SCPI intègrent des thèmes ESG ou des actifs liés aux énergies renouvelables (nouveauté réglementaire depuis 2024), ce qui peut soutenir la résilience du patrimoine face aux enjeux de transition.
Cependant, la SCPI comporte des risques qu'il faut anticiper : la perte en capital n'est pas exclue, la liquidité est limitée (revente des parts pouvant prendre plusieurs mois) et la performance dépend de la qualité de gestion et du marché immobilier. Les loyers peuvent varier, la vacance locative impacter les revenus, et la fiscalité des dividendes (revenus fonciers) doit être prise en compte.
Le potentiel de rendement des SCPI
Après une période de volatilité liée aux cycles de taux et au marché immobilier, le marché des SCPI aborde 2025 avec des signes de stabilisation. En 2024 le taux de distribution moyen du marché s'est établi autour de 4,7% selon l'ASPIM, montrant que les SCPI de rendement restent une source de revenus attractive pour de nombreux investisseurs.
Cependant, il est essentiel de rappeler que le rendement passé ne garantit pas les performances futures. Le rendement réel dépendra de facteurs tels que le taux d'occupation financier, la qualité des locataires, l'évolution des loyers, l'inflation et les décisions de gestion (acquisitions, cessions, travaux).
Comparer le taux de distribution, l'évolution du prix de la part et le report à nouveau d'une SCPI permet d'évaluer sa capacité à maintenir des dividendes dans le temps. Intégrer la SCPI dans une stratégie patrimoniale globale (assurance‑vie, PER, combinaison multi‑SCPI) aide aussi à optimiser le rendement net attendu.
Les frais associés à l’investissement en SCPI et leur impact
Les frais sont un élément déterminant pour estimer la rentabilité nette d'une SCPI. On distingue principalement :
- Frais de souscription (frais d'entrée) : prélevés lors de l'achat des parts ; ils représentent une part non négligeable du coût initial.
- Frais de gestion annuels : prélevés chaque année par la société de gestion pour couvrir la gestion locative et administrative.
- Frais de cession : éventuels coûts liés à la revente des parts sur le marché secondaire.
Ces frais réduisent le rendement brut pour aboutir à un rendement net perçu par l'associé. Avant de souscrire, comparez les frais entre différentes SCPI et évaluez leur impact sur votre horizon d'investissement : des frais élevés pèsent moins si vous détenez les parts longtemps, mais affaiblissent fortement la performance sur un court terme.
Conseil pratique : privilégiez une analyse complète (rendement brut, rendement net après frais, TOF, report à nouveau) plutôt que de ne regarder que le taux de distribution pour choisir une SCPI.
Fiscalité des SCPI : comment optimiser votre investissement immobilier ?
La fiscalité est un élément central pour évaluer la rentabilité nette d’un investissement en SCPI. En France, les revenus versés par une SCPI sont, pour la plupart des souscripteurs personnes physiques, considérés comme des revenus fonciers et soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Ils supportent également les prélèvements sociaux au taux de 17,2 %.
Deux régimes fiscaux peuvent s’appliquer selon votre situation : le régime micro‑foncier (abattement forfaitaire de 30 % si vos revenus fonciers bruts annuels sont inférieurs à 15 000 €) et le régime réel (déclaration détaillée permettant de déduire charges, intérêts d’emprunt et amortissements selon le cas). Le choix entre micro‑foncier et régime réel doit être fait année par année en fonction de la fiscalité globale et des charges déductibles.
Pour les SCPI investissant à l’étranger (SCPI européennes ou internationales), la fiscalité peut être plus complexe : les revenus peuvent être imposés localement et en France, mais des conventions fiscales et crédits d’impôt existent pour éviter la double imposition. Il est donc essentiel de lire la notice fiscale de la SCPI et, le cas échéant, de demander un conseil fiscal adapté à votre situation.
Concernant la revente des parts, la plus‑value est soumise au régime des plus‑values immobilières pour les particuliers (imposition forfaitaire à 19 % + 17,2 % de prélèvements sociaux), avec des abattements pour durée de détention permettant une exonération progressive. Ces règles varient selon la nature juridique de la détention ; renseignez‑vous avant l’arbitrage.
La fiscalité des SCPI à crédit : intérêt et particularités
Emprunter pour acheter des parts de SCPI est une stratégie couramment utilisée pour profiter de l’effet de levier. Le principal avantage fiscal est la déductibilité des intérêts d’emprunt des revenus fonciers : ces intérêts viennent diminuer le résultat foncier imposable et peuvent, selon le montant, générer un déficit foncier reportable.
Ce montage est particulièrement intéressant si votre imposition marginale est élevée ou si la SCPI génère des revenus fonciers importants. En pratique, le crédit permet aussi de constituer du patrimoine plus rapidement tout en optimisant la trésorerie personnelle (les loyers perçus versés par la SCPI compensant partiellement les échéances).
Attention toutefois aux risques : le délai de jouissance, la volatilité du prix des parts et l’éventuelle insuffisance des dividendes pour couvrir les échéances peuvent imposer un effort de trésorerie. De plus, certains supports (assurance‑vie intégrant des parts de SCPI) ne permettent pas de déduire les intérêts d’emprunt ; la structure de financement doit donc être choisie avec soin.
Les dispositifs fiscaux spécifiques liés aux SCPI fiscales
Les SCPI fiscales sont conçues pour faire bénéficier l’associé d’avantages fiscaux liés à des dispositifs immobiliers (Malraux, Denormandie, déficit foncier, etc.). En 2025, le dispositif Pinel est arrêté pour les nouvelles souscriptions, ce qui modifie l’offre disponible et la stratégie des SCPI Pinel existantes.
Les SCPI Malraux permettent une réduction d’impôt en contrepartie de travaux de restauration dans des secteurs protégés ; les SCPI Denormandie s’appuient sur la rénovation de logements anciens en zones éligibles pour offrir une réduction d’impôt. Le déficit foncier, quant à lui, peut résulter de travaux importants et permettre de diminuer l’imposition sur le revenu dans la limite réglementaire (ex. plafond d’imputation spécifique sur le revenu global pour certaines charges).
Ces dispositifs imposent des contraintes (durée d’engagement, conditions d’éligibilité, plafonds fiscaux) et ne doivent pas constituer la seule motivation d’un investissement. Vérifiez la notice fiscale de la SCPI, la durée d’engagement requise et l’impact réel sur votre impôt avant de souscrire.
Comment choisir la SCPI adaptée à votre profil et à vos objectifs ?
Choisir la bonne SCPI demande une méthodologie claire : commencez par définir vos objectifs (générer des revenus réguliers, préparer la retraite, optimiser la fiscalité, viser la plus‑value) et votre horizon d’investissement. Votre profil risque (prudent, modéré, dynamique) conditionnera le type de SCPI à privilégier : rendement, fiscale, thématique ou diversifiée.
Ensuite, analysez des éléments quantitatifs et qualitatifs : taux d’occupation financier (TOF), report à nouveau (résilience financière), évolution du prix de la part, ancienneté et capitalisation de la SCPI, qualité et localisation du patrimoine, ainsi que le profil des locataires. Ces indicateurs permettent d’estimer la stabilité des revenus et la probabilité de plus‑value.
Enfin, comparez les frais (souscription, gestion annuels, cession) et évaluez l’impact sur votre rendement net. Un ticket d’entrée plus bas facilite l’accès, mais les frais peuvent ronger le rendement sur le court terme. Adaptez votre choix à votre horizon : les frais sont moins pénalisants sur une détention longue.
L’importance de la société de gestion et de la transparence
La société de gestion est au cœur de la performance : son expérience, sa stratégie d’investissement, ses équipes (acquisition, gestion, asset management) et sa gouvernance influencent directement la qualité du patrimoine et la distribution des dividendes. Privilégiez une société de gestion agréée par l’AMF, avec un track record lisible et des équipes stables.
La transparence est primordiale : vérifiez la fréquence et la qualité des reportings (bulletins trimestriels, rapport annuel), la communication sur la valorisation du patrimoine (depuis 2024, certaines règles renforcent la fréquence d’évaluation) et l’accès aux documents légaux (statuts, note d’information, rapport de gestion). Une société proactive dans l’information est un signe de professionnalisme.
Également, regardez la politique ESG si vous tenez compte des enjeux de transition : investissement dans l’efficacité énergétique, actifs liés aux énergies renouvelables ou rénovation des bâtiments peuvent améliorer la résilience du patrimoine à long terme.
Approche multi‑SCPI : diversification et gestion des risques
L’une des meilleures façons de réduire le risque est de répartir votre mise entre plusieurs SCPI : diversification sectorielle (bureaux, santé, logistique, résidentiel), géographique (France vs Europe) et en termes de stratégies (rendement vs valorisation). Une allocation sur 3 à 5 SCPI complémentaires est souvent recommandée pour limiter le risque spécifique à une société ou un secteur.
Exemples d’approche : combiner une SCPI de rendement française pour les revenus courants, une SCPI européenne pour la diversification géographique et une SCPI diversifiée ou thématique pour la croissance patrimoniale. Vous pouvez répartir vos souscriptions entre investissement direct, assurance‑vie et PER pour optimiser la fiscalité globale.
Pensez à suivre régulièrement votre portefeuille multi‑SCPI : rééquilibrage en fonction de la performance relative, arbitrages en cas de changement de stratégie de la société de gestion, et révision de votre allocation si vos objectifs ou votre situation fiscale évoluent. La diversification n’exonère pas du suivi : c’est un arbitrage actif entre stabilité et opportunité.
Investir en SCPI : démarches pratiques et conseils pour réussir
Avant toute souscription, formalisez votre projet d'achat immobilier : horizon d’investissement, objectif (revenus complémentaires, transmission, défiscalisation), tolérance au risque et montant mobilisable.
Réalisez ensuite une comparaison structurée des SCPI ciblées en vous appuyant sur des indicateurs clés : taux d’occupation financier (TOF), taux de distribution, report à nouveau, évolution du prix de la part, ancienneté et capitalisation, qualité du patrimoine et frais (souscription, gestion, cession).
Demandez la documentation complète (note d’information, rapport annuel, bulletin trimestriel, notice fiscale). Vérifiez que la société de gestion est agréée par l’AMF et que la SCPI publie des reportings réguliers et transparents.
Avant de finaliser, simulez l’impact des frais et de la fiscalité sur votre rendement net. Comparez l’achat au comptant et l’achat à crédit selon votre situation. Si vous optez pour un financement, préparez des simulations de trésorerie sur 5, 10 et 20 ans.
- Checklist pratique avant souscription :
- Obtenir la note d’information et les derniers rapports de gestion ;
- Comparer le rendement brut et le rendement net après frais et fiscalité ;
- Vérifier le délai de jouissance et les conditions de revente (marché secondaire) ;
- Constituer le dossier : pièce d’identité, justificatif de domicile, RIB, justificatif d’origine des fonds.
Prenez le temps de lire la clause sur la liquidité (marché secondaire ou retrait auprès de la société), et informez‑vous sur les mécanismes éventuels mis en place par la société de gestion en cas de déséquilibre du marché.
Enfin, privilégiez une approche progressive : tester une première SCPI avec un montant mesuré permet d’apprendre le fonctionnement (versement des dividendes, délais de revente) avant d’élargir votre exposition.
Comment financer son investissement en SCPI ?
Plusieurs options de financement s’offrent à vous : apport personnel, crédit immobilier affecté, intégration de parts de SCPI dans un contrat d’assurance‑vie ou un PER, ou démembrement (nue‑propriété/usufruit).
Le crédit est souvent utilisé pour profiter de l’effet de levier : il permet d’acheter plus de parts que par épargne seule et les intérêts sont déductibles des revenus fonciers (sous conditions), ce qui peut optimiser la fiscalité de l’opération.
Selon votre profil, comparez les types de prêt (amortissable vs in fine), la durée et le taux : un prêt long réduit l’effort d’épargne mensuel mais augmente le coût total des intérêts. Privilégiez en général un prêt amortissable pour limiter le risque.
Informez‑vous sur les garanties exigées par la banque : caution, nantissement de contrats d’assurance‑vie, CRELOG si vous êtes déjà propriétaire, ou hypothèque sur un bien libre de charge. Chaque garantie a un coût et des implications à analyser.
Si vous optez pour une souscription via assurance‑vie ou PER, notez que l’effet de levier fiscal est différent : l’intégration de parts de SCPI dans une enveloppe fiscale peut améliorer la fiscalité successorale et la sortie, mais ne permet pas la déduction des intérêts d’emprunt.
Suivi et gestion de votre investissement SCPI dans le temps
Après souscription, organisez un suivi régulier : consultez les bulletins trimestriels, le rapport annuel et les publications de la société de gestion. Surveillez le TOF, le montant distribué et l’évolution du prix de la part.
Déclarez correctement vos revenus fonciers chaque année (ou optez pour le micro‑foncier si éligible) et conservez les justificatifs (attestations de distribution, relevés de compte, documents fiscaux fournis par la société de gestion).
Planifiez des points d’étape annuels : réévaluez votre allocation SCPI, la performance nette, l’adéquation avec vos objectifs patrimoniaux et la fiscalité. En cas de baisse de performance, analysez les causes avant d’arbitrer.
Pour revendre des parts, anticipez la liquidité : mettez‑vous en relation avec la société de gestion, utilisez le marché secondaire ou choisissez une période favorable. La revente peut prendre plusieurs semaines à plusieurs mois selon la SCPI et la conjoncture.
Enfin, pensez à diversifier vos supports (différentes SCPI, enveloppes fiscales variées) et à documenter chaque arbitrage pour maîtriser l’impact fiscal et patrimonial sur le long terme.
Recourir à un conseiller immobilier local OptimHome pour réussir votre projet SCPI
Investir en SCPI implique des choix techniques (sélection des fonds, montage financier, optimisation fiscale) et des arbitrages personnels. S’appuyer sur un conseiller immobilier local du réseau Optimhome vous apporte un vrai avantage pratique et humain.
Votre conseiller Optimhome connaît parfaitement les opportunités d’investissement immobilier dans votre marché local : il peut vous aider à définir votre stratégie patrimoniale en cohérence avec vos objectifs (revenus, transmission, fiscalité) et à investir dans des biens à fort potentiel.
Avantages concrets d’un accompagnement par votre agent commercial immobilier Optimhome :
- Analyse personnalisée de votre projet pour acheter un bien ou investir en SCPI ;
- Accès à un réseau de partenaires (banques, courtiers, experts‑comptables) pour obtenir des simulations de crédit et des conseils fiscaux adaptés ;
- Estimation immobilière, négociation et vente immobilière pour atteindre vos objectifs de rentabilité ;
- Accès à des biens immobiliers de qualité en exclusivité, dans le résidentiel ancien, l’immobilier neuf, le viager, les propriétés de prestige, les locaux professionnels, les immeubles de rapport et terrains constructibles ou de loisirs.
Recourir à un conseiller local Optimhome, c’est bénéficier d’un interlocuteur de proximité qui conjugue expertise patrimoniale et parfaite connaissance du secteur immobilier de la région. Pour un projet SCPI réfléchi et sécurisé, demandez un rendez‑vous avec un conseiller immobilier dans votre commune ou à proximité.
Conclusion — 5 points à retenir
- La SCPI est un placement collectif immobilier accessible et adapté à une stratégie patrimoniale long terme : diversification, revenus potentiels et gestion déléguée.
- En 2025, le marché se stabilise : comparez taux de distribution, TOF, report à nouveau et frais pour évaluer la performance réelle d’une SCPI.
- La fiscalité (revenus fonciers, prélèvements sociaux) et les frais impactent fortement le rendement net : simulez avant de souscrire.
- Le financement à crédit peut améliorer la performance grâce à l’effet de levier et à la déductibilité des intérêts, mais implique une gestion rigoureuse de la trésorerie.
- Pour optimiser vos choix (sélection de SCPI, montage financier, suivi), faites-vous accompagner par un conseiller immobilier local du réseau Optimhome pour un projet personnalisé et sécurisé.
FAQ : questions fréquentes sur l'investissement immobilier en SCPI
Qu’est‑ce qu’une SCPI ?
Une SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) est un véhicule de placement collectif qui acquiert et gère un parc immobilier locatif. Les principales catégories sont : SCPI de rendement (bureaux, commerces, santé), SCPI fiscales (Malraux, Denormandie, déficit foncier), SCPI spécialisées/thématiques (hôtellerie, seniors) et SCPI diversifiées ou européennes.
Quels sont les avantages d’investir en SCPI ?
Les atouts incluent l’accès à un patrimoine immobilier diversifié sans gestion opérationnelle, la perception de revenus réguliers, la mutualisation des risques et la possibilité d’investir via différentes enveloppes (au comptant, à crédit, assurance‑vie).
Quels sont les risques liés à l’investissement en SCPI ?
Les risques principaux sont la perte en capital, la liquidité limitée (revente des parts parfois lente), la variation des loyers et de la valeur des actifs, ainsi que le risque lié à la société de gestion. Les frais peuvent également réduire le rendement net.
Comment financer l’achat de parts de SCPI ?
Vous pouvez financer les parts au comptant, à crédit (crédit immobilier affecté aux parts), via l’assurance‑vie ou le PER, ou par démembrement (nue‑propriété/usufruit). Le crédit offre l’effet de levier et la déduction des intérêts, mais nécessite une gestion prudente de la trésorerie.
Comment se passe la fiscalité des revenus SCPI ?
Les dividendes issus des SCPI sont généralement imposés comme revenus fonciers : impôt sur le revenu selon le barème progressif et prélèvements sociaux (17,2%). Deux régimes possibles : micro‑foncier (abattement) si conditions remplies, ou régime réel qui permet de déduire charges et intérêts d’emprunt.
Dois‑je me faire accompagner pour investir en SCPI ?
Oui : un conseiller patrimonial ou un conseiller immobilier local vous aide à choisir des SCPI adaptées, monter le financement, optimiser la fiscalité et suivre votre investissement dans le temps. L’accompagnement professionnel réduit le risque d’erreur et vous apporte des solutions personnalisées.
Combien investir en SCPI ?
Il n’existe plus de montant minimum légal, mais le ticket d’entrée est souvent fixé par la société de gestion, généralement autour de quelques centaines d’euros par part. L’idéal est d’investir selon votre capacité financière, votre horizon de placement et vos objectifs patrimoniaux (revenus, fiscalité, transmission).
SCPI ou investissement locatif : que choisir ?
La SCPI est idéale pour investir sans gérer (pas de locataires, de travaux ou de vacance locative). L’investissement locatif direct offre plus de contrôle, mais demande du temps et des compétences en gestion. Tout dépend de votre profil, de votre fiscalité et du temps que vous souhaitez y consacrer.
Comment acheter des parts de SCPI ?
Vous pouvez acheter des parts via une société de gestion, un conseiller en gestion de patrimoine, une banque ou une plateforme en ligne. Il est aussi possible de souscrire via un contrat d’assurance-vie ou un Plan Épargne Retraite (PER), ou à crédit. Un dossier complet vous sera demandé.
Les SCPI sont-elles un bon investissement ?
Oui, à condition de choisir les SCPI en fonction de vos objectifs. Elles offrent un bon couple rendement/risque, surtout dans une optique long terme, avec un rendement moyen autour de 4,5 à 5 % en 2024. Toutefois, elles comportent des risques de perte en capital et de liquidité à prendre en compte.
Où investir en SCPI ?
Les SCPI investissent en France, mais aussi en Europe ou à l’international. Diversifier géographiquement peut réduire les risques et offrir une fiscalité plus douce. Privilégiez des SCPI bien implantées dans des zones dynamiques : grandes métropoles, zones tertiaires, secteurs de santé ou logistique.
Pourquoi investir en SCPI ?
Investir en SCPI permet d’accéder à l’immobilier locatif professionnel avec un faible ticket d’entrée, sans gestion à assurer. C’est une solution pour diversifier son patrimoine, générer des revenus passifs réguliers, optimiser sa fiscalité ou préparer sa retraite.
Dans quelle SCPI investir en 2025 ?
En 2025, privilégiez les SCPI de rendement stables, bien diversifiées, avec un bon taux d’occupation financier (TOF), un report à nouveau solide et une stratégie claire. Consultez un conseiller Optimhome pour un choix aligné avec votre profil et les tendances du marché.
Quand investir en SCPI ?
Le bon moment pour investir dépend de votre projet. L’idéal est de viser une entrée sur le long terme pour lisser les frais d’entrée et optimiser la rentabilité. En période de stabilisation comme en 2025, les opportunités peuvent être intéressantes à moyen terme.
Quel support pour investir en SCPI ?
Vous pouvez investir en SCPI en direct (au comptant ou à crédit), via un contrat d’assurance-vie, un PER (Plan Épargne Retraite), ou en démembrement de propriété. Chaque support présente des avantages fiscaux spécifiques à analyser selon vos objectifs patrimoniaux.
Quelle assurance vie choisir pour investir en SCPI ?
Optez pour un contrat d’assurance-vie multisupports qui propose un large choix de SCPI en unités de compte. Vérifiez les frais de gestion, la qualité des SCPI proposées et la souplesse de versement. Un conseiller Optimhome peut vous orienter vers un contrat adapté à votre profil.
Auteur de la publication

Fabrice DOBROWOLSKI, Directeur de l’animation du réseau Optimhome
« Profitez de mes conseils d'expert, basés sur de nombreuses années d'expérience dans l'immobilier, pour garantir la réussite de votre projet d'achat ou de vente. »